Moha –Ah! bon, Les habitants de cette contrée sont ils un ensemble
homogène ?
Azuz –Cohérent tu veux dire?
Moha –Coherent en quoi?
Azuz –En mode de vie
Moha –Mode de vie, mode de vie ça veux quoi?
Azuz –En social, culturel…
Moha –Tu divagues chaqu’un vit comme bon lui semble et il veut quetous le monde le singe.
Azuz –Tu vois c’est une belle journée, elle t’ a déliée la langue pour ne rien dire.
Moha –Tous ce que je dis pour toi c’est ”rien dire”
Azuz –Oui tu n’as rien dis
Moha –Alors à toi de me causer
Azuz –Moi, quand je n ai rien à dire je me la ferme
Moha –Fermont alors
Azuz –En plus, tu pleurniches tout le temps sur ton sort.
La querelle
Moha– Bonjour Azuz , nous vivons un temps difficile pour nous et nos enfants.
Azuz– Bonjour Moha, il paraît que tu me demandais.
Moha– Oui !Pourquoi tu ne parles pas à ton ami et voisin?
Azuz– C’est simple et clair comme l ‘eau de roche ,
il ne veut pas me voir ouvrir la bouche.
Moha– ça ce n’est pas un bon argument ,il doit y
avoir autre chose.
Moha– Et puis tous les conseils religieux
préconisent une sanction contre de telles attitudes.
Azuz– Bon disant que je débite des mots déplaisants
à son encontre, je dis déplaisant, juste non convenant.
Moha– Les amis et les voisins doivent se supporter,
il ne faut filtrer chaque mot pour ne prendre le mauvais sens.
Azuz– Tu as raison, mais il y a des jours ou
l’accumulation déborde, pour un rien on éclate.
Moha– Revenant à nos moutons, tu lui parles ou
non?
Azuz– Je suis prêt moi, va voir sa réaction, il peut
voir tout ça du mauvais oeil, un piège quoi? Tu sais, il est très méfiant.
Moha– Spécialiste des faux fuyants.
Azuz– Et pourquoi ?
Moha– Veux-tu faire le premier pas ? Oui
ou non ?
Azuz– Ok, c simple mais il faut penser à ce que ce genre de fâche ne se renouvelle.
Moha– Je lui expliquerai.
Azuz– Alors à ce soir ou à demain.
Moha– A demain !
Absence
·Moha–Te voilà enfin ! Pas visible depuis un bail.
·Azuz–Bonjour !
·Moha– Hadi ghiba, on te voit plus dans ce site, ni dans celui de “azazga forum”
–Que se passe-t-il ?
·Azuz–Je renais mon ami, je renais et je me donne le temps de grandir. L’accident
cardio-vasculaire que j’ai subi bloque en moi toute initiative d’écrire, ne me dis pas que je réfléchis à quoi que ce soit, je suis enchanté tout le temps .
·Moha–Oui! Effectivement j’ai lu ton post “une histoire banale d’un infarctus”, mais ça n’explique grand- chose sur ton absence sur ces sites.
·Azuz– Tout est lié mon ami, tous les points du corps sont sensibles et se communiquent les
informations.
·Moha–Remet-toi bon sang, la vie est courte.
·Azuz– Je sais, je vais me reposer un peu, voir la vie en face et je reviendrai scribouiller
du mieux que je peux.
·Moha– ça veut dire que tu écriras souvent et de meilleure qualité!
·Azuz– Souvent oui ! la qualité ! le lecteur jugera, c’est à lui que revient le dernier
mot . Disant du mieux que je peux.
·Moha– comment te sens-tu dans ta nouvelle vie de rescapé?
·Azuz– D’abord je découvre à mes dépens, qu’exister ne tient qu à un fil très mince et
fragile et que la fin ne relève que dieu le tout puissant.
Je le remercie vivement d’avoir prolongé mon séjour dans ce bas monde.
·Moha– Ah, ça tu as raison de le remercier, de toute façon il ne fait que de bonnes
choses.
·Azuz– Entièrement d’accord avec toi.
·Moha– Dis-moi quel est effet qu on peut ressentir à un fil de la mort ?
·Azuz– Mon ami je n’avais l’impression d’être en fin de vie ni à un fil de la fin, c’est les
autres qui me poussent à cette vision des choses. La dignité en tout moment et en toute circonstance remet en général l’individu dans la
sérénité.
Une forte croyance donne en ces moments de la
quiétude.
·Moha– A la prochaine pour d’autres
explications.
·Azuz– A la
prochaine.
Clavardage
Moha – Salut !
Azuz – Salut !
Moha – Laisse-moi te raconter ma vie
Azuz – moi j’ai à faire ,je ne vais pas perdre mon temps à écouter tes longues histoires sans morales
Moha – Écoute et juge, là vraiment tu condamnes mes dires sans que je ne bouge mes lèvres.
Azuz – Allez ! commence , je plaisante , je t’écouterai jusqu'au bout.
Moha – Je suis quelqu’un qui a vu, accompagné et assister les gens mourir, comment ne pas se préparer sereinement et dans
la dignité à terminer mes jours en grand homme, n’ayant rien ou presque à se reprocher.
Azuz – Là ! tu parles de ton avenir !
Moha – Oui ! Oui ! juste une entrée.
Azuz – Excuse-moi de t'interrompre .
Moha – Traverser les turbulences de la vie n’est pas chose aisée, du premier au dernier jour, la lutte est de mise. Il faut
être vigilant et sans relâche pour se subvenir aux besoins essentiels de la vie
.Seul ou mal accompagner, évidemment ma situation demande plus d’attention, pour faire face à
l’agressivité journalière et aux aléas de la vie.
Azuz – D’attention ?
Moha– La droiture (respects des
règles sociales économique et culturelles), la persévérance dans ses actions, la suite dans ses idées mènera inévitablement à une personnalité harmonieuse cadrée dans des repères évolutifs
acceptables pour un environnement social agressif, agressif par la cherté de la vie et le stresse envahissant.
Azuz – Explique-toi mieux mon ami, tu te prend pour qui , un savant ? un sociologue?
Moha– non ! c ‘est pas
sorcier Les rapports entre les êtres humains basés sur le profit et le gain facile ne pouvaient rendre que plus rude l’évolution normale del’humanoïde.
Azuz– Encore un gros mot“humanoïde”.
Moha – Donne moi juste un peu de leste tu comprendras.
Azuz – Essaye de rendre les choses simple par un langage à la portée de tous.
Moha– Je continu, peut-on encore une fois mettre aux bancs des accusés la mauvaise gouvernance? Oui pour non
réponses aux aspirations des citoyens, nenni par la non prise en charge du peuple de son propre destin.
Le citoyen, berné par dizaines d’années ; de léthargie, de
faste et du silence imposé par le système, avait perdu tous ses repères.
Nul ne sait à quel saint se vouer.
Les saints charlatans ce n’est pas ce qui manquent, du simple responsable de l’état
au petit chef local de parti chacun va de ses artifices pour s’accaparer des biens d’autrui ou le mettre sous sa botte.
Azuz – Bon, tu sais que je ne fais pas de politique et je ne m’occupe pas des gens ou ce qu'ils font. Allons faire le
marché.
Moha – Comme ça la maitresse de maison sera contente d’avoir le couffin plein dans sa réserve.
Azuz– Plein !?.70 dinars le kilo de patate !.
Moha–Plein d’espoir je
voulais dire.
Azuz – ah … ah … ah … ah …Tu triches!
Politiquement votre
Moha–
Bonjour Azuz , bonjour Zyad
Azuz –Salut
Zyad –Salut
Moha–
Écoutez! Vous deux, vous ne voyez pas qu’il faut et qu’il est temps de parler un peu politique,les élections présidentielles je veux dire.
Zyad –Moi j écoute les candidats, comme je suis nul en politique, je n arrive pas à les comprendre.
Azuz –Ils veulent dire tous ce quils feront en cas de leur élection, que du bien pour le pays.
Zyad–
Ah!pour le pays! Et que feront t-ils pour ses habitants?
Azuz–
Les habitants ? Et bien rien! Les habitants ou les citoyens comme tu veux, c’est à eux de se faire bien chacun à partir de son coin.
Zyad–
Et les dirigeants , ils servent à quoi alors, à se pavaner de cérémonie en cérémonie.
Azuz–
Mais non ! leur role est de diriger, de lire les discours et faire le bien pays au peuple.
Moha–Je crois, que vous ne voulez pas parler des élections
Zyad–
Moi, je ne fais pas de politique ce n’est pas mon affaire, je dis et je redis je suis nul en politique.
Moha–
Mais non! mon ami, tu te trompe la politique est, affaire de tous, c’est une affirmation citoyenne, elle s’exprime par le vote, voter est un devoir qu' il ne faut pas laisser entre les mains des
autres.
Azuz –Oui! Mais pour qui voter ?
Moha–
Pour qui? C ‘est à toi de choisir.
Zyad –Moi je ne vote ou je vote nul, je n’ai pas de candidat.
Azuz–
Alors vote nul comme ça ,ils sauront que tu ne les aime pas.
Moha–
prends le meilleur selon tes convictions.
Azuz–
Lequel d'après toi?
Moha–
Celui que choisiront les gens de ce pays
Azuz–
Lequel ?
Moha–
Je devine le favori, mais je ne dirai rien, je ne veux pas vous influencer
Zyad–
Il faut vraiment réfléchir à tout ça ?
Moha–
Dis-moi Azuz pourquoi ce désintéressement à cette élection importante à mes yeux?
Azuz–
Moi pour aller voter , il me faut connaître sa région, sa famille, son salaire, sa culture, son engagement avec la société civile et son programme politique.
Zyad–
Tu as raison, ils doivent nous dire plus sur les moyens de leur politique.
Le
bonheur
Azuz– quelle belle journée de printemps !
·Moha– La journée, oui c'est un as oussirem "d'espoir"
·Azuz– J'ai dis le jour de l'aube la tombée du soleil
·Moha– seulement d'espoir, sinon le climat ambiant est morose pour ne pas dire constipé
·Azuz– Toi tu n'es jamais satisfait même avec une telle température et un beau soleil illuminant la verdure
florissante et qui permet un renouvellement de la nature.
·Moha– Non ! c'est que tout le monde est mécontent ; les gens qui touchent et ceux qui ne
touchent.
·Azuz– Ils touchent quoi ?
·Moha– Le bonheur, mon ami ,le bonheur!
·Même ceux touchent au bonheur, ils sont mécontent .
·Azuz– Et pourquoi ?
·Moha – Ils leur manquent la moitié de ceux qu'ils ont.
Christian–salut Azuz ; tu dois être content d'avoir deux chaînes
en plus, une pour tamazight et l'autre coranique.Tu est content , non?
Azuz–Oui ! Oui ! Oui ! c'est bien, c'est même
tres bien. Heu..eu..eu..!Le problème, c'est que...Pardon ...Il y a deux hic : celui de donner plus de moyen et de liberté et le plus important celui
de se donner plus d'initiative et de liberté.
Christian–Je ne comprend rien à ton Baragouinage, explique toi mieux
.
Azuz –Je veux dire, en deux mots, qu'un réalisateur de
bulletin d'info ou d'une émission doit être absorbé uniquement par la qualité technique et l'audience ,c a d, les gens qui écoutent.
Christian–Tu veux dire une réponse à l'attente des auditeurs et
téléspectateurs ?
Azuz –C'est un problème de cahier des charges, de la
disponibilité des animateurs, enfin un climat psychologique répondant à la mission.
Christian–Alors pas entièrement content ?
Azuz–Si! si !si! Je veux plus voilà c'est
tout...
Christian–Ce plus c'est quoi? Moi je pense que vous allez vers l avant
, la prochaine étape sera certainement la libéralisation de l 'audio visuel.
Azuz–Tout ce qui peut servir le téléspectateur, on lui
donnant la gaieté, l'information juste et crédible, la valorisation de ses valeurs en symbiose avec les valeurs universelles, alors je prends.
Christian–une chose est sûre, c'est une avancée non
négligeable.
Azuz–Bon ! attendons pour voir le contenu.Parce que moi, tu sais j'en ai marre des piratages des chaînes et des flashages de mon démo.
Moha –
Rien d’intéressant, Je rumine la dispute d’hier soir.
Azuz –
Encore et toujours des disputes, c est sur quoi cette fois-ci.
Moha –
Bah ! toujours la même rengaine autour des sous. Mon aîné veut prendre le pouvoir et pire, il est soutenu par sa mère.
Azuz
– Qu’elle pouvoir ?ll fait de la politique maintenant ?
Moha –
Quel pouvoir ? Tu m’étonnes tout le temps avec tes nouveaux concepts, rien de tout ça.Il me demande cette
fois la procuration pour gérer ma pension de là-bas.
Azuz –
Et puis quoi encore? C’est ta sueur, c’est ta vie et quelle vie ! très très dur.
Moha –
Et oui ! Va leur expliquer ça, ils ne veulent rien entendre, ils pensent que c’est un bien commun dont le producteur est exclu. Je leur ai construit une maison de quatre dalles mon ami, quatre.
Je lui ai acheté une voiture qu'il a cassé deux fois et moi qui répare, je parle de l’ainé.
Azuz –
Il travaille au moins ?
Moha –
Ayighi! non il ne travaille pas tu le sais pourtant.
Azuz –
Que fait il de ces journée ?
Moha –
Il traîne ses trente ans par sa moustache fournie.
Azuz –
Comment se comporte-il avec les autres membres de la famille ? Les relations doivent être bonnes à part cette histoire de sous, non ?
Moha –
Oh que non! plusieurs fois ,il me disait que tes jours seront sombres quand tu seras grabataire.
Azuz –
En somme, un chantage.
Moha –
Si ce n’est pas ça ,en tout cas, ça y ressemble.
Azuz –
Bon ! Allons faire notre partie de dominos pour oublier.
Moha –
Je t’ajoute encore une moins amer celle là : il me fait une proposition tout à fait à son goût, il veux acheter deux brebis et trois moutons. Je me suis dis, tiens ! il va se remettre dans la
bonne voie, on va avoir un mouton pour l’Aid pour une fois. Tu sais bien ce qu’il pense ? mon ami Azuz, il veut que je fasse le berger jusqu’a la vente pour réunir un pécule, et que fera-t-il de
ce pécule ? Un séjour pour cette été en compagnie de son ami et voisin Hamoud le fils d’Ali .
Écrire commentaire